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À l’échelle de l’histoire de l’Art, la primauté du graphisme dans l’enseignement traditionnel tend à laisser l’enfant au stade antique, ignorant des révélations de la couleur et de la lumière.
Expérimenter le mélange des couleurs permet à l’enfant de faire le chemin de cette histoire, à l’échelle de l’individu, et ainsi de révéler des espaces de compréhension propres.
Nous proposons ici de redécouvrir à partir du cercle chromatique, les principes de base de la couleur et de ses combinaisons. Cet article se présente comme un support à l’intention des accompagnants de l’enfance, pour une compréhension globale de la couleur et de ses interactions, afin de créer les conditions de l’exploration libre chez l’enfant.
Apports pédagogiques
- Développement sensoriel
- Auto expérimentation
- Discrimination visuelle
- Vocabulaire
- Culture artistique
Éléments de compréhension
La couleur est une manifestation de la lumière suivant le spectre électromagnétique visible par l’oeil humain. L’ensemble du spectre visible peut être mis en évidence par sa dispersion, possible par le biais d’un prisme, d’une lentille ou d’un dioptre.
Dans la nature, la dispersion de la lumière du soleil par des gouttes de pluie produit le même effet sous la forme de l’Arc-en-Ciel. Les couleurs s’y décomposent de manière continue, partant du rouge dans la partie supérieure de l’arc, au violet à l’intérieur.
Par volonté de cohérence avec la vision religieuse autour du chiffre 7, mais aussi par analogie avec le son ; la gamme musicale comprenant 7 notes par octave, Isaac Newton dans son traité d’optique délimite 7 couleurs dans l’Arc-en-Ciel, en incluant l’indigo. De nombreuses représentations des couleurs de l’arc en ciel font état de six couleurs ; les trois primaires, Rouge, Bleu, Jaune pouvant générer les autres couleurs par synthèse soustractive.
Du point de vue de Goethe, tel qu’il est exposé dans son Traité des couleurs, la couleur est la manifestation d’un obscurcissement de la lumière, partant du jaune : la couleur la plus proche de la lumière, vers le bleu : la couleur la plus proche de l’obscurité. Inversement, la couleur est un éclaircissement de l’obscurité. Le théoricien allemand décrit une dynamique d’intensification (obscurcissement), produisant les variations colorées. L’intensification du jaune donne le rouge, tout comme l’intensification du rouge donne le bleu.
L’histoire de l’Art est aussi l’histoire de cet apprivoisement de la couleur et de la lumière. Le théoricien posera les principes, le peintre en révèlera les effets.
“La couleur est par excellence la partie de l’art qui détient le don magique. Alors que le sujet, la forme, la ligne s’adressent d’abord à la pensée, la couleur n’a aucun sens pour l’intelligence, mais elle a tous les pouvoirs sur la sensibilité.”
Eugène Delacroix.
Pour la petite histoire…
Dans les premières manifestations d’art stationnaire connues qui remontent à environ 40.000 ans, dans ce que l’on appelle l’Art rupestre : ayant pour support le rocher, et l’Art Pariétal : fixé sur les parois des grottes, les peintures étaient faites d’os brûlés, de charbon, de sève, de sang, ou de graisses animales. En expérimentant les ressources naturelles, ces premiers hominidés ont également laissé leur empreinte par l’usage de pigments d’origine minéralogique.
Un pigment est une substance dont les molécules ont une propriété d’absorption d’une partie du spectre de la lumière, et une propriété de réémission d’une partie du spectre qui correspondra à la couleur perçue par l’oeil humain. Les pigments sont d’origine minérale ou organique, et nombre de nuances s’obtiennent aujourd’hui de manière synthétique.
Les pigments colorés mélangés avec de l’eau, permettront d’expérimenter directement les combinaisons de couleurs à l’aide d’une pipette. Combinées à un liant acrylique ou de l’eau gommée (gomme arabique), il donneront la matière peinture qui est généralement vendue en tube. En nous reportant à la liste des pigments utilisée en beaux-arts, nous pouvons proposer à l’enfant de faire ses premiers pas en peinture avec ces matières d’origine naturelle.
Principes des combinaisons
Les couleurs primaires
Une couleur primaire, que l’on appelle également couleur élémentaire, est une couleur qui ne peut être créée par le mélange d’autres couleurs. Ces couleurs primaires, mélangées entre elles permettent d’obtenir les autres couleurs du spectre visible.
Dans la synthèse soustractive des couleurs qui s’applique à la peinture, les trois couleurs primaires sont le Jaune, le Rouge et le Bleu. Le mélange de ces 3 couleurs primaires à parts égales, donne le noir . Une combinaison inégale à dominante chaude donnera du brun.
Pour une meilleure visualisation, nombre de théoriciens on présenté les couleurs primaires au angles d’un triangle équilatéral :
Jaune (angle supérieur)
Rouge (angle inférieur droit)
Bleu (angle inférieur gauche)
Les couleurs secondaires
Lorsque l’on mélange deux couleurs primaires à parts égales, on obtient une couleur secondaire. Le Orange est la couleur secondaire issue du mélange des primaires Jaune et Rouge. Le Violet est la couleur secondaire issue du mélange des primaires Rouge et Bleu. Le Vert est la couleur secondaire issue du mélange des primaires Bleu et Jaune.
Pour la représentation des couleurs secondaires, nous reprenons notre triangle des couleurs primaires en superposant le même triangle de base, mais inversé, en figurant à ses angles les couleurs secondaires.
Orange (angle supérieur droit)
Violet (angle inférieur)
Vert (angle supérieur gauche)
On se retrouve avec une étoile des primaires et des secondaires
Lorsque l’on ajoute un tout petit peu de la troisième couleur primaire à une couleur secondaire, on dit que le ton est rompu, elle devient tertiaire.
Les couleurs tertiaires
Un couleur tertiaire résulte du mélange à parts égales d’une secondaire avec la primaire autre que celles qui la composent. Il y a 6 couleurs tertiaires obtenues par le mélange d’une couleur primaire et d’une couleur secondaire voisine :
jaune orangé (jaune + orange)
rouge orangé (orange + rouge)
rouge violacé (rouge + violet)
bleu violacé (violet + bleu)
bleu-vert (bleu + vert)
jaune-vert (vert + jaune)
La nomenclature des couleurs intermédiaires sur le cercle chromatique est assez explicite. Cependant elle recouvrent d’autres appellations dans le domaine des beaux-arts :
Jaune orangé : ocre ou doré ou safran.
Rouge orangé : vermillon ou écarlate ou capucine.
Rouge violacé : pourpre.
Bleu violacé : indigo ou campanule.
Bleu-vert : turquoise.
Jaune-vert : vert chartreuse ou soufre.
Le cercle chromatique
Un cercle chromatique est une représentation conventionnelle, circulaire des couleurs. Également appelée roue des couleurs, elle représente leur successivité en mode horaire cyclique.
L’ensemble des représentations de cet article place le Jaune comme première manifestation colorée suivant l’exemple de Goethe pour lequel, la couleur est un obscurcissement de la lumière et inversement, un éclaircissement de l’obscurité.
Dans cette vision, l’intensification de la couleur produit les teintes successives du cercle chromatique en partant du Jaune, le plus proche de la lumière jusqu’au Bleu, le plus proche de l’obscurité.
Dans d’autres représentations, le rouge est souvent positionné en haut du cercle ou sur la droite. D’autres cercle feront apparaître de nombreuses subdivisions intermédiaires, voire un cercle continu.
La température des couleurs
Il est d’usage de parler de tonalités chaudes pour les couleurs allant du jaune au rouge-violacé sur le cercle chromatique et ainsi, les couleurs froides sont celles allant du bleu-violacé au jaune-vert sur le cercle chromatique. Cependant, le phénomène de relativité, d’interaction des couleurs, nous montre qu’une teinte comme le jaune-vert peut paraître plus froide si elle est placée à côté d’une couleur chaude telle que le rouge et pareillement, plus chaude si elle est placée à côté d’une couleur froide, comme un bleu.
Le contraste simultané des couleurs
Alexandre Dumas dans ses Causeries sur Delacroix parues en 1864, révèle comment le peintre du romantisme Eugène Delacroix fut amené à élaborer sa théorie des couleurs, corroborée un peu plus tard par le chimiste français Michel-Eugène Chevreul, formulant sa loi du contraste simultané des couleurs.
“Delacroix racontait que c’était en peignant Marino Faliero qu’il avait trouvé sa théorie des couleurs. Il lui fallait, pour son doge décapité et ses sénateurs, des manteaux d’or, et il avait inutilement employé les jaunes les plus éclatants : ses manteaux étaient restés ternes. Il résolut d’aller au Louvre étudier les Rubens, pour essayer de ravir à cet autre titan le feu du ciel. Il chargea alors sa camérière, sa gouvernante, sa bonne, sa Jenny le Guillou, d’aller chercher un cabriolet.
Jenny vint au bout d’un quart d’heure annoncer que le cabriolet était à la porte. Delacroix, toujours avare de temps, courut au véhicule demandé. Devant la cabriolet, d’un jaune farouche, il s’arrêta court.
C’était un jaune comme celui-ci qu’il lui fallait ! Dans la position où était placée la voiture c’étaient les ombres qui le faisaient ressortir. Or, ces ombres étaient violettes. Plus besoin d’aller au Louvre ; Delacroix remonta chez lui : il tenait son effet.
De ce jour, il traça sur la muraille un double triangle ; le premier, celui qui était superposé à l’autre, portait à ses trois angles les nom des trois couleurs primitives :
jaune / rouge / bleu
Le second triangle, celui qui était dessous, portait à chacun de ses angles le nom des couleurs secondaires :
orangé / vert / violet
se composant du mélange des deux primitives (…) Il découvrit donc, plusieurs années avant Monsieur Chevreul, la loi du contraste simultané des couleurs.”
Dans la nature, nous avons des exemples de ce contraste maximum par la complémentaire avec notamment le bien nommé flamboyant. Cet arbre originaire de Madagascar qui fleurit dans les régions intertropicales, doit son nom à la couleur rouge -éclatante de ses fleurs. Cet éclat, cette flamboyance s’explique par le contraste maximum qui s’exerce entre ce rouge et le vert du feuillage, sa complémentaire.
Les couleurs complémentaires
La Terre est bleue comme une orange. On pourrait tirer profit de la figure de style de Paul Éluard pour illustrer notre propos sur la complémentarité des couleurs. Une couleur donnée trouve sa correspondance complémentaire avec la couleur qui lui est diamétralement opposée sur le cercle chromatique.
Ainsi, la complémentaire du bleu est le orange, celle du jaune est le violet, celle du vert est le rouge… cela s’appliquant aux autres couleurs du cercle chromatique.
Nous pouvons déterminer une complémentaire grâce à un petit jeu optique faisant appel à la propriété de rémanence des cônes de l’œil. Sur l’image ci-dessous, fixons le cercle bleu pendant 30 secondes, puis portons notre regard dans le carré à droite. Que voyons nous au centre?… Un cercle orange!
On pourra également voir se former un halo orange autour de notre cercle bleu, du fait du mouvement oculaire.
À titre de répère, nous pouvons remarquer que les couleurs complémentaires des primaires sont des couleurs secondaires, elles ne contiennent que 2 couleurs. Inversement, la complémentaire d’une couleur secondaire est nécessairement une primaire. Pour une couleur secondaire donnée, la complémentaire est la troisième couleur primaire. Par exemple, le orange obtenu par le mélange de rouge et du jaune est la couleur complémentaire du bleu, troisième couleur primaire de ce système soustractif.
Usage des couleurs complémentaires
L’utilisation du noir n’est pas approprié pour le création des ombres ou pour assombrir les couleurs comme cela se fait très fréquemment. C’est par le mélange avec sa complémentaire que l’on pourra assombrir une couleur donnée sans la ternir. En cela, l’usage des complémentaires est une véritable révélation pour le peintre en termes de modelés et de contrastes.
En synthèse soustractive, le mélange de deux couleurs a pour effet d’absorber une partie de leur lumière respective. Une couleur obtenue par un mélange d’autres couleurs est nécessairement plus sombre que celle qui la composent. Le mélange à part égales des trois primaires donne du noir ; au centre de notre figure triangulaire. Si l’on trace une droite reliant deux opposés chromatiques tels que le rouge et le vert, cette droite passe par le noir théorique central. C’est l’effet du mélange des complémentaires : pour obscurcir le rouge, on y ajoutera du vert, et inversement.
La relativité des couleurs
En explorant plus avant les découvertes de Michel-Eugène Chevreul et de Eugène Delacroix, il apparaît la notion de relativité des couleurs. Le jeu d’optique ci dessous nous montre une autre application de cette loi. Nous y constatons l’influence qu’exercent les couleurs les unes sur les autres : le carré gris dans son environnement bleuté se teinte de la complémentaire du bleu ; le gris paraît orangé. Or dans notre zone de droite, le carré gris reste neutre dans son environnement neutre.
Téléchargements
Le paquet à télécharger contient :
- Les fiches de nomenclature des couleurs (13 fiches).
- La fiche du cercle chromatique
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Les Cartes de Nomenclatures sur la couleur par Henri Séqueira est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 3.0 Unported.
87 Comments
Sailorsasa
Bonjour ,
Le Orange et le bleu fait quel couleur
Si vous pouvez me répondre au plus sa m’aiderait beaucoup
Merci d’avance pour votre réponse
Cordialement
Henri Sequeira
Bonjour,
Le orange et le bleu sont des couleurs complémentaires. Leur mélange n’est pas destiné à produire une couleur supplémentaire, mais à assombrir l’une d’est couleur du tandem bleu-orange. Par exemple, si vous avez un ciel bleu et que vous souhaitez peindre un ciel sombre et nuageux, ajoutez du orange à votre bleu, il deviendra plus foncé. En fait, on n’utilise pas du noir pour foncer une couleur, mais plutôt sa couleur complémentaire. Ars Longa, Vita Brevis! @++
chennouf
comment obtenir la couleur crevette merci.
Henri Sequeira
Bonjour,
La crevette est plutôt rose avec une tendance orangée. Je vous recommanderais de composer d’abord un rouge orangé par un ajout de jaune à du magenta. Ensuite, vous partirez d’un volume de blanc auquel vous ajouterez progressivement votre rouge orangé jusqu’à la couleur souhaitée. Bonne suite à vous. @++
sophie
Bonjour ,
Comme légèrement évoqué plus bas, les couleurs “primaires” telles que vous les définissez sont “archi fausses”, en tout cas scientifiquement parlant. Il me révolte (je suis photographe, disons le, cela aide) d’apprendre des choses fausses à des enfants, qui se verront devoir revoir les bases inculquées dès la prime enfance, une fois arrivés au lycée (programme de physique). En effet, on y apprend alors que les couleurs primaires (synthese soustractive c à d pigment, peinture) sont le magenta, le cyan et le jaune, faisant du bleu, du rouge et du vert, les couleurs secondaires, et inversement pour la synthèse additive des couleurs (lumière). De plus, le bleu “devient” la complémentaire du jaune, rejoignant Goethe, et les calculs de Temperature de lumière, en degrés Kelvin. Quoi de plus logique également pour le grand public d’apprendre cela dès le plus jeune âge, afin de comprendre pourquoi on parle dans notre ère numérique, d’un moniteur RVB par exemple, ou de constater ce que sont les vraies couleurs primaires de l’imprimerie (CMJ +N !) en changeant ses cartouches d’imprimante, ou en regardant les bords des journaux … !
J’ai bien étudié la pédagogie Montessori, et on y trouve justement des choses très complexes, introduites simplement, dès le plus jeune âge. Pas d’approximatif ou de tromperie … afin que cela soit integré pour le long terme (Il faut voir le cube du trinome par exemple, en 3/6 ans, qui préfigure la formule (a+b+c)² etc… Je n’ai par contre pas trouvé pourquoi les couleurs primaires, scientifiquement parlant n’étaient pas celles introduites dès le plus jeune age (mobile de l’octaèdre etc …). Le savez vous ?
Je crois que je vais faire celui pour mon bébé en Cyan Magenta Jaune !!!
Et continuer de m’indigner lorsque je lis des les livres qui parlent des couleurs avec ma plus grande fille….
Merci néanmoins pour votre site très riche … !
Sophie
Henri Sequeira
Bonjour Sophie,
Au-delà de la couleur, votre commentaire pose deux questions relatives à l’éducation.
1./ L’apprentissage est-il une question d’inculcation, c’est à dire graver une information, une opinion ou des valeurs dans l’esprit de l’apprenant?
2./ Les informations apportées dans la relation éducative sont elles fixées de manière permanente?
On trouve des réponses fondamentales dans la pédagogie Montessori où il est davantage question de cultiver les capacités perceptives et adaptatives des enfants que de fixer des connaissances, et cela, afin que ces enfants grandissants, soient à même de trouver leur place et d’apporter leur contribution dans un monde en constante mutation où les connaissances sont sans cesse actualisées à la lumière de la recherche scientifique et de l’évolution du cadre sociétal.
A titre d’exemple, dans cette même approche pédagogique, un enfant qui manifeste l’appétit d’écrire très tôt pourra composer des mots librement et écrire « grenouy » en pensant à la grenouille. Son orthographe ne sera pas corrigée et l’on s’attachera davantage à aiguillonner et encourager l’élan de cet enfant pour l’écrit plutôt que d’introduire prématurément les règles d’usage et les notions grammaticales qui fondent l’orthographe (qui sont par ailleurs sur le coup d’une possible réforme).
Ni approximatif, ni tromperie, il s’agit de la dimension itérative de l’apprentissage par laquelle l’enfant participe activement à ses apprentissages dans un environnement qui respecte sa liberté d’apprendre.
Pour en revenir à la couleur qui nous occupe, notre article traite de la couleur de manière générique en évoquant le cas particulier de la synthèse soustractive, en se mettant à hauteur des tout jeunes enfants qui nomment leur premières perceptions colorées. Pour répondre à votre question concernant les mobiles de Montessori, il n’ont pas vocation à apprendre les fondamentaux de la couleur au nouveau-né mais à stimuler leur perception des couleurs, suivant leurs aptitudes physiologiques qui ont été révélées par la recherche scientifique qui demeure active dans ce domaine. Il apparaît qu’entre la naissance et six semaines, le nourrisson a une perception du monde en noir et blanc. La couleur fait son entrée progressive et les longueurs d’ondes auxquelles le bébé semble plus réceptif sont celles du rouge, du jaune et du bleu. Mais dans ce domaine également, il n’y a pas de dogme, le bleu peut être turquoise, le rouge plus violacé et le jaune plus orangé ; donc votre mobile cyan/magenta/jaune restera une belle stimulation pour votre enfant.
J’espère que cet échange vous permettra de comprendre les choix faits dans la rédaction de cet article. Je vous souhaite de beaux moments de partage avec vos enfants. @++
Dartigeas
Merci de votre réponse !
Effectivement, je connais le principe de la petite graine que l’on sème, et non du vase que l’on remplit … Et je pense que vous avez tout à fait raison quant au caractère caduque ou arbitraire de certaines données apprises, et à l’intérêt d’entendre des choses contradictoires, qui finalement forgent le sens critique de l’apprenant.
Mais, demeure pour moi cette interrogation … :
Dans l’aire du langage, les lettres sont bien formées, et mots disponibles (à la lecture) sont néanmoins correctement orthographiés (selon l’academie française)
Et pour les maths, les cubes de la tour rose font bien très exactement 1,2, …10 cm. (cm : unité utilisée en France et dans le domaine scientifique international)
J’ai cru comprendre que ce sont ces notions, ce vocabulaire commun de notre société que nous donnions très tôt aux enfants à côtoyer, afin qu’ils l’intègrent avec tous leurs sens.
Je m’étonne que pour les couleurs, ait été choisi un autre référentiel que celui de la science.
Cependant si le rouge (et non le magenta) est la couleur dont la longueur d’onde est la mieux perçue par le nourrisson, alors je peux comprendre ce choix…
Encore Merci et bonne continuation à vous…
Sophie
OUGHERB Abdessamad
Merci de votre aide
le poisson
comment fait ton pour obtenir le rose
Henri Sequeira
Le rose et très simple à obtenir : du rouge et du blanc. Mais attention, il faut partir d’un volume de blanc et y ajouter du rouge progressivement et au compte goutte jusqu’à la teinte souhaitée. Bonne peinture. @++
ngadi
Quelle couleur obtient on Après le mélange du vert et de l’orange?
Henri Sequeira
C’est le mélange parfait pour du… caca d’oie! Si on fait attention au dosage des couleurs, on peut obtenir un beau kaki.
Merci de votre intérêt et bonne suite. @++
stahn
bonjours je voudrais faire une couleur vieux rouge pour ma statue de jésus elle a 60 ans merci d une réponse bonne journée
Henri Sequeira
Bonjour,
Pour votre projet, il serait préférable de vous rapprocher d’un atelier de peinture pour examiner votre statue et trouver la couleur et la peinture la plus appropriée. Merci de votre intérêt. @++
Fabien
Après tous ces commentaires, il faudrait corriger votre article en ce qui concerne le rouge et le bleu… le magenta n’est pas un rouge mais un fuschia. Vous le dite vous-même que les couleurs primaires sont des teintes qu’on ne peut avoir par un mélange,mais le mélange de magenta et de jaune donne justement un rouge.
Pareil pour le bleu, c’est un mélange de cyan et de magenta.
Tout est très bien expliqué, mais il faut arrêter de parler de couleurs primaires pour le bleu et le rouge, ça c’est ce qu’on apprend aux enfants en maternelle parce que c’est plus facile pour eux d’identifier rouge et bleu que magenta et cyan. Si c’est juste pour faciliter la compréhension, autant dire que les couleurs primaires sont le rose, le bleu clair et le jaune.
Henri Sequeira
Bonjour Fabien,
Vous avez raison et nous le savons tous bien. Le rouge et le bleu sont présentés de manière générique et il est important de préciser que dans ces tonalités la primaire est le magenta dans les rouges et le cyan dans les bleus. Mais la couleur est introduite progressivement et de fait on parle de rouge et de bleu d’abord pour ensuite évoluer vers la précision et la nuance. Merci pour votre rappel nécessaire. @++
princesse
Bonjour,
J’ai un manteau vert olive voir de couleur olive virant vers un caca doigt. Je voudrais le teindre est ce possible de le viré en taupe clair? ou sinon en vert kaki. J’ai appelé une spécialiste qui m’a conseillé d’acheter des teintures vert vif et de l’orange pour qu’il vire en vert kaki? vous ne pensez quoi?
les teintures noir et vert vif ne sont pas mieux?
Merci d’avance
Henri Sequeira
Bonjour. Il nous parait plus indiqué de vous en remettre à des spécialistes de la teinture de vêtements qui tiennent compte des supports sur lesquels opérer.Merci de votre intérêt. Cordialement.
debray catherine
BONJOUR ben moi j ai une question je vois qui n est pas poser surement que les gens sont des pro en peinture mais moi je me dit ok on parle de complémentaire de tel ou tel couleur mais à quoi sert la couleur complémentaire exactement ???
Henri Sequeira
Bonjour Catherine,
Les couleurs complémentaires sont diamétralement opposées dans la courbe de couleur. Elles sont dites complémentaire car leur mélange ne produit pas de dominante colorée et tend vers l’annulation de la perception colorée. Ainsi, lorsque l’on mélange deux couleurs complémentaires, on tend vers le gris neutre (bleu+orange=gris) contrairement au mélange des couleurs primaires qui produit une nouvelle perception colorée (bleu+jaune=vert). Les peintres avertis utilisent la complémentaire (au lieu du noir) pour foncer les nuances : Pour foncer le bleu, on rajoute une pointe de orange et vice versa et c’est bien plus “propre” qu’avec le noir. J’espère vous avoir renseignée. Bonne peinture. @++
Nicole Beroule
J’adore cette réponse
AnneLyse
Comme quoi les bons articles ont une longue durée de vie.
Merci d’avoir passé du temps à donner des indications simples à une vieille ignare comme moi !
Cordialement
Garcia
Bonjour Henri,
J’ai été sur votre site que je trouve génial.J’ai envie de me mettre à la peinture(je dessine assez bien),je suis à la retraite,donc j’ai tout mon temps.Vous est-il possible de m’envoyer sur mon e-mail, un tableau couleur de toutes les couleurs primaires,secondaires,tertiaires et autres(si il y en a). J’ai vu sur d’autres sites les noms des couleurs comme :indigo,turquoise,vermillon,pourpre,corail,kaki,je connais ces noms mais pour me les représenter visuellement,c’est difficile.
Je vous remercie d’avance.
Cordialement
Christian Garcia e-mail:garcialorcadellavega@gmail.com
Henri Sequeira
Bonjour, le nom de couleurs tels que indigo, turquoise ou vermillon correspondent à une nomenclature alternative pour désigner des tranches précise du spectre des couleurs : les fabicants de peinture ou de vêtements créent ainsi de nombreux noms pour designer des tonalités spécifiques. Pour ce qui est du tableau des couleurs, vous pouvez vous référer aux images de l’article que j’ai créées pour pouvoir servir de guides et de repères. Je vous les transmets en haute résolution à votre adresse. Bonne suite à vous. @++
Claire
Bonjour,
Merci pour ce site, très intéressant.
Je repeins quelques pièces chez moi et j’ai acheté un rouge trop clair. D’après vos explication, pour le rendre plus foncé, je devrais rajouter du vert (j’imagine que rajouter du bleu va le “violacer”, ce que je souhaite éviter).
Quel type de vert? Foncé? Plus bleu que jaune? Et si j’ajoutais du marron foncé? Je sais qu’il est difficile de répondre sans avoir les couleurs sous les yeux mais quelques indications me seraient précieuses, merci d’avance!
Henri Sequeira
Bonjour, pour trouver la bonne complémentaire qui va vous permettre de foncer votre couleur de manière neutre, identifiez votre couleur sur la roue des couleurs et tracez une diagonale : le point d’arrivée de votre diagonale à l’autre bout de la roue vous indique la couleur appropriée. Faites un test préalable sur une petite quantité pour vous rendre compte des changements. Merci pour votre intérêt et bonne peinture! @++
Liana Horbaniuc
Félicitations pour ce document, je le cite dans mon séminaire.
Bon courage dans ce que vous faites!
kacem
mille bravo
très intéressant, il suffi de s’y mettre.
Gauthier
Bonjour,
Bon article j’ai moi même testé plusieur mélange mais il est difficile de retrouver exactement la même teinte si on peint un mur très grand. Il va y avoir des décalages de ton entre les couleurs à tout les coups. J’avais trouver la solution d’acheter des pots en grande quantité même si on a pas vraiment de choix de la couleur sur des sites comme BeauxArts qui sont pas mal. J’ai aussi trouvé un site de peinture acrylique où il ont plus de 200 couleurs ( http://www.apyart.com ) et où l’on peut meme commander sa propre couleur. Ça c’est vraiment l’idéal quand on veut des mélanges en grande quantité.
souleymane
Merci d ts coeur
vasseur jean luc
bonjour, votre explication est très clair et super intéressante et vous en remercie. je me permet de vous déposez deux questions, je doit me lancer pour un dessin dans une chambre d’enfant donc une grand surface. le souci c est que en grand pot il n’existe pas les couleurs primaire. donc si j’achète des gros pot en me basant à peu prés sur la couleur les résultat seront ils les même ? ensuite quelle mélange doit je faire pour avoir la couleur du ciel merci
Henri Sequeira
Bonjour Jean-Luc,
En effet il est difficile de trouver de gros conditionnements pour les couleurs primaires, aussi doit-on se rabattre sur des pots de couleur approchant la teinte des primaires. Pour cela, on pourrait se créer un petit nuancier en empruntant les tubes de gouache primaire dans la réserve de votre enfant et comparer vos teintes avec les pots que vous trouvez en vente. Pour le bleu ciel, il vaut mieux partir d’un base de blanc à laquelle vous ajouterez progressivement le bleu primaire jusqu’à l’obtention de la teinte satisfaisante. Idéalement, on fera des essais sur le mur et observer le rendu au séchage. J’espère que ces suggestions vous aideront. Bon peinture et bonne continuation. @++
justin houndekounou
je suis un agent commercial dans une entreprise des peintures auto et accessoires donc je suis tomber sur votre site par hazard et les prestation et les presentation m’ont plus donc j’ai conseiller mon frère de vous contactez et de prendre les renseignements necessaire pour voir si il peut travailler avec vous.
Henri Sequeira
Bonjour Justin,
Je vous remercie pour votre intérêt pour cet article. Vous pouvez proposer à votre frère de me contacter directement via contact@lejardindekiran.com. Bonne suite à vous.
Derfel
Je suis enseignant et la façon dont votre article est construit me donne le goût de pousser plus loin la connaissance des couleurs, alors toutes mes félicitations pour votre exposé, il est très ”clair”. :)
Une seule chose, quelqu’un connaît-il l’existence d’un logiciel gratuit qui permettrait de faire le mélange de diverses couleurs afin d’en observer la résultante à l’écran ?
Merci et bravo !
chaherpeinture
salut et merci bcp pour cette publication qui nous offre une large connaissance dans le domaine malgré notre expérience dans le domaine
kanouni
merci pour cette article tres interessant .
sam
Bjr et mci pour cet article que je trouve très intéressant! je dbute dans la peinture sur verre (vitrail) et je reste admirative devant le mélange des couleurs (impressionnant et amusant). Sauf que pour obtenir la couleur que j’imagine, je gaspille énormément (éventuellement pour le fuschia). Je vous avouerai que je ne comprends pas tous dans l’article (cercle chromaatique, étoile des couleurs …). Je soouhaiterai trouver sur votre site un tableau complet et simplifié sur les mélanges des couleurs primaires, secondaires et tertiaires type (couleur+couleur=couleur). Mci et bravo !
Henri Sequeira
Bonjour Sam,
A l’origine, cet article a été écrit pour fournir des bases d’expérimentation pour les éducateurs désirant pratiquer les arts plastiques avec de jeunes enfants. En ce sens, il offre des outils et des repères pour développer le sens de la couleur et des mélanges de couleurs afin que ces derniers puissent les utiliser au service d’une expression artistique. Nous espérons un jour pouvoir prolonger cet article avec des éléments plus pratiques résultant de ces expérimentations et peut-être des supports plus immédiats. Merci beaucoup pour votre intérêt. Bon travail à vous!
Stoll
Bonjour à tous les intervenants.
Même en ayant bien lu toute l’explication initiale et les commentaires (ceux techniques), je ne vois pas comment, par exemple, à partir d’une peinture bleu pâle on peut obtenir une peinture blanche (ou ivoire, ou rosée, etc)
Henri Sequeira
Bonjour,
Je ne suis pas sûr de bien comprendre votre demande. S’agit-il d’obtenir un blanc très légèrement teinté? Si c’est le cas, votre base de départ doit être le blanc dans lequel vous aller ajouter avec parcimonie quelques touches de la couleur souhaitée. L’usage d’une pipette peut s’averer utile. En espérant que cette réponse vous sera utile. Bonne continuation. @++
TSUANYO YENDO JULES-ROMÉO
bjr article tres interessant et je penses avoir besoin de vous contacter de temps en temps pour la suite de mes travaux car je suis ingénieur textile et je travail sur l’experimentation comptant pour l’extraction d’un colorant sur une plante équatoriale donc je prefere encore taire le nom jusqu’a present et compte pour le moment venu effectuer une teinture avec cette derniere.merci bien de votre article
val
Bonjour, je tiens à vous remercier pour cette article très complet et constructif. Je commence ma 1ère toile et votre article m’aide beaucoup. Je voulais savoir comment faire du fushia svp? Merci d’avance.
Henri Sequeira
Bonjour,
Pour votre mélange, trouver le bon équilibre entre Magenta + Cyan + pointe de Blanc. Merci de votre intérêt et Bonne peinture! @++
christian
Bonjour,
En peinture,l’abstrait est t-il plus facile pour débuter dans la recherche des couleurs ( la lumière) vu que les formes à mon avis correspondent plus à l’idée de chacun , et peuvent ” ne ressembler à rien ” (…) . Un portrait demande plus de rigueur au niveau précision : Le portrait est plus précis au niveau de la forme ( les yeux) . Donc plus difficile à peindre . Par contre l’abstrait permet de ” mélanger différentes couleurs, ne correspondant pas entre elle ” Donc plus facile, pour un débutant ! Votre avis?
Henri Sequeira
Je dirais que cela dépend de la recherche de chacun. L’exploration de la couleur est en elle-même exigeante, tout comme peut l’être la représentation figurative. La peinture abstraite peut-être abordée comme une porte d’entrée de la couleur, mais elle est souvent amenée par une démarche personnelle, une quête intime, un regard singulier… La couleur va être au service de cette démarche. C’est le début d’une belle discussion… Bien à vous.
Henda
Bonjour, Henri ,
Merci pour votre article que je trouve très constructif.
Je m’intéresse à la peinture sur soie, pourriez vous me conseiller sur le mélange des couleurs dans cette discipline?
Encore merci
Henri Sequeira
Bonjour Henda,
Aux Beaux-Arts, on recommande aux élèves de commencer avec les trois primaires, c’est probablement la meilleure école. Vous affinerez ainsi votre intuition de la couleur. Merci de votre intérêt et Bonne suite!
Clerc
Pour faire un croquis,au crayon je me débrouille pas mal ! Par contre pour la peinture je n’ai aucune base. très heureux d’avoir trouver votre blog pour m’aider dans ce domaine inconnu . J’aimerais bien progresser dans le domaine de la peinture sur toile ! Je pense que votre blog va me servir à progresser ( malgré que peindre sur toile, n’est pas simple). Merci encore, car je viens d’apprendre comment créer du noir avec les trois primaires ? .
Henri Sequeira
Bonjour Christian,
Le crayon est très souvent utilisé pour délimiter des contours. Si vous pouvez utiliser la lumière avec des crayonnés, vous peignez déjà en quelque sorte. Votre passion explorera naturellement les subtilités de la couleur. Bonne suite!
menard eric
Bonjour
dans la synthèse soustractive , votre rouge est il du Magenta? et votre bleu est il du Cyan ?
comme sur les imprimantes il y a des cartouches cyan magenta et jaune …la somme des trois donne du noir
Cordialement
Henri Sequeira
Bonjour,
Oui, les couleurs primaires en peinture sont le cyan, le magenta et le jaune. La précision est importante! Merci de cette clarification. @++
pain
Est ce que vous pouvez me dire avec du rose clair qu’elle couleur je peux mélanger pour obtenir un oranger très clair . merci
Henri Sequeira
Bonjour Nicole,
L’idéal, est de partir d’une base de Blanc et ajouter une pointe de rouge et une pointe de jaune. Si vous avez déjà votre rose, faites le évoluer vers le orange en y rajoutant du jaune et éventuellement davantage de blanc. Bonne cuisine! @++
Valosoleil
Bonsoir, merci pour cet article! il est super! j’ai tenté de télécharger les documents, mais ils ne se lisent pas :-(
Les auriez-vous sous un autre format ?
merci
valérie
Henri Sequeira
Bonsoir Valérie,
Je vous envoie les fichiers en versions Jpeg sur votre boîte mail, ça devrait fonctionner
ainsi. Profitez-en bien!
Merci de votre intérêt et à bientôt dans le JDK!
Cordialement
Sandrine
Bonjour Henri,
Je vais finir la troisième boîte selon le modèle classique “Montessori” mais les difficultés que j’ai rencontré m’ont fait creuser le sujet et grâce à votre article, j’ai allongé la liste de mes bricolages prévisionnels!
Henri Sequeira
Bonjour Sandrine,
Je vous donne du boulot! Bon, les enfants en profiteront bien. Bon bricolage! @++
Sandrine
Bonjour Henri,
Je tenais à vous remercier pour le partage de votre riche travail. J’ai lu tous vos articles avec plaisir et je me sers aujourd’hui des informations de celui-ci car je fabrique actuellement la 3ème boîte de couleurs. J’ai essayé de foncer mes couleurs avec du noir et j’ai finalement décidé de procéder autrement. Je suis confortée dans ma décision! J’apprécie particulièrement le triangle des relations complémentaires que je trouve très beau tout en étant très instructif.
Merci à vous.
Henri Sequeira
Bonjour Sandrine,
Merci beaucoup pour ce retour et le temps passé en notre compagnie. Cet article a pour but de nous permettre de revisiter ces fondamentaux afin que l’on puisse guider nos enfants dans leurs expérimentations et leurs découvertes! Je suis vraiment ravi que vous appliquiez ces principes pour votre boîte des couleurs. Bon bricolage à vous! @++
Sylvie B
Bonsoir,
Merci beaucoup pour vos conseils,
en fait je suis artiste peintre et ma demande concernait la lumière
du blanc sur mes tableaux .
Je n’arrive pas à obtenir la lumière du blanc ( de plomb ) des oeuvres
de l’époque.
Auriez-vous une astuce ?
Merci
Henri Sequeira
Bonjour Sylvie,
Pardonnez ma méprise avec la décoration intérieure. Pourquoi ne pas réaliser votre blanc de plomb vous-même ; les procédés d’oxydation du plomb sont facilement applicables ; vous pouvez vous procurer facilement du plomb, de l’acide acétique et du fumier et lancer le processus. je vous renvoie sur ces liens qui expliquent les procédés d’oxydation :
Equivalent moderne du blanc de plomb ou céruse
Le Blanc dans encyclopedie.eu
et ces deux articles très intéressants si vous êtes anglophone :
The Great Lead White
Getting the White Right
Voilà. Bien se protéger pendant les manips et à tenir hors de portée des enfants bien entendu. Si vous adoptez ce choix, tenez-moi au courant de vos résultats.
Bonne suite à vous. @++
Véronique Pinguet
bonjour Henri,
merci pour ce site qui est une mine d’or de renseignements pédagogiques ludiques partagés.
pour votre réponse à Yves et son taupe clair, je préciserais juste que la quantité de couleurs mélangées doit être très faible par rapport à la quantité de blanc quand on veut obtenir une teinte claire – sinon on gaspille très vite des litres de blanc sans parvenir à éclaircir ! les couleurs claires foncent en séchant et les couleurs foncées éclaircissent, hélas…
merci pour ce beau triangle des relations complémentaires, j’admire le travail !
au plaisir de vous lire encore, il y a tant de choses à explorer.
Henri Sequeira
Bonjour Véronique,
Merci pour votre visite et vos informations qui viennent bonifier cet article. Il est en effet important de préciser que l’apport de blanc pour éclaircir une couleur risque d’être considérable. Des tests préalables sur de petites quantités mettront en évidence la proportion de blanc nécessaire pour obtenir l’éclaircissement souhaité d’une couleur initiale. On s’apercevra également qu’il est préférable de partir d’une base de blanc que l’on viendra teinter progressivement jusqu’à satisfaction. Votre article Ombres et Lumières enrichi également la démarche permettant à chacun, enfant ou adulte de représenter les objet suivant la lumière qui les met en évidence. Des crayonnés en noir et blanc pour commencer, puis exploration avec et par la couleur. Merci encore Véronique pour cet échange et à très bientôt dans “les allées du jardin”! @++
Sylvie B
Bonjour ,
Je cherche à modifier une peinture blanche classique pour la rendre
extrêmement lumineuse , comment dois-je faire ?
Merci
Henri Sequeira
Bonjour Sylvie,
Les techniques pour intensifier la luminosité en peinture s’appuient sur la notion de contraste. En décoration intérieure, si vous êtes sur du blanc uni, l’environnement immédiat (sources de lumières – mobilier important) va agir sur l’ambiance lumineuse de votre pièce. En lumière artificielle, des ampoules à 5500° Kelvin (Lumière du jour) apporteront une tonalité vivifiante à votre intérieur. Pour ce qui est de la peinture même, il est préférable de se rapprocher des conseillers des enseignes de peinture ou de bricolage en général. Il existe des formulations qui répondent à ce type de recherche. J’espère que vous trouverez votre solution à travers ces différentes pistes. Bonne suite à vous!
Kady TRAORE
Bonjour,
Merci pour les couleurs.
Henri Sequeira
Bonjour Kady,
Merci pour votre message. J’espère que cetr article vous servira. Bonne suite. @++
Rachel
Bonjour, merci pour vos renseignements.
Henri Sequeira
Bonjour Rachel,
Ravis que cet article ait pu vous aider. Merci de votre visite. @++
Aska
c’cool ca.
Drouin yves
Bonjour
J’aimerai obtenir une couleur taupe clair on marron glacé
qui veux me dire comment faire
Merci d’avance
Henri Sequeira
Bonjour,
Pour réaliser la couleur taupe clair, on aura d’abord besoin des trois couleurs primaires, puis du blanc..
1. Rouge + Jaune pour obtenir de l’orange
2. Ajouter parcimonieusement du bleu pour virer à la teinte de marron souhaitée.
3. Ramener progressivement au taupe clair en rajoutant du blanc.
Note : la qualité du marron variera suivant la proportion de jaune dans le mélange initial pour obtenir la couleur orange.
Amusez-vous bien! @++
Komlove
Haaa!!! Merci pour tous ces thèmes car ils aideront à faciliter mon travail. Je suis communicateur visuel (communication par l’objet), ça m’aidera à expliquer les choses plus facilement. Merci
VanessaV
Je reviens et j’adore ces triangles de Delacroix. J’utilise bien les cartes de nomenclature de couleurs mélangées, elles m’aident beaucoup dans l’approche du code daltonien… merci encore
Henri Sequeira
Bonjour Vanessa, ravi de te voir réapparaître sur cet espace! Effectivement, le triangle de Delacroix permet de se rendre compte de l’amalgame du rouge et du vert dans la vision d’un deutéranope. J’ai parcouru les différents articles de ton blog I am Like I am sur la question. Le code de Neiva est une belle trouvaille. On peut s’acheminer vers une véritable traduction de la perception des couleurs avec des codes reconnus et adoptés par tous. Merci pour ce retour très instructif. Bonne suite à vous. @++
Damien
Bonjour Carine,
quand vous dites:
“Et comment voit-on le jaune? pcq à la fois les cônes verts et rouges sont excités.Excités pendant le même temps? et bien non…. de là, les phénomènes rigolos de voir ce qui n’existe pas… comme vous le montrez si bien.”
Pouvez vous détailler ou donner une réfèrence sur le fait que les cones verts et rouges ne sont pas excités pendant le “meme temps”. Ca m’intèresse de comprendre.
D’autre part ma comprehension du monde réél qui nous entoure et ce que nous en percevons avec nos petits cones et notre cerveaux me fait dire la chose suivante:
Immaginons un laser qui emet la longueur d’onde que les hommes percoivent comme jaune (disons 580nm) et bien meme si nos cones ne sont sensibles qu’au rouge , vert ou bleu ils vont quand meme etre excités (certainement plus faiblement) à cette longueur d’onde du jaune.
D’autre part ca veut egalement dire que la synthése additive n’est que le reflet du comportement de nos cones et de l’inteprépation en couleur qu’en fait notre cerveau. Peut-etre que d’autres animaux ont une synthèse additive différente, par exemple avec un 4eme cone qui capte le violet…
Un autre commentaire me vient, le rose n’existe que dans la tete des hommes (et des femmes ;) ) car il n’est pas présent dans les couleurs que le prisme emet quand il decompose la lumière blanche. C’est a dire qu ‘il est impossible de créer un laser rose.
Merci pour cet article très intéressant en tout cas!
nasser
Très bon article!
encore merci
Hélène
Très bon article, simple, précis … parfait. Je sens que je vais passer un peux de temps sur ce blog
ben khoud dalenda
Bonjour
une riche recherche ,merci pour les informations et pour le site,à donner du plaisir à faire soit meme l’experience.
carine christens
Merci pour votre article.
Mais il serait opportun de mieux préciser ce que vous appelez couleurs: les couleurs-pigments = peinture ou photocopieuse … procédure soustractive)… par opposition aux couleurs-rayonnements présents dans l’air(= arc en ciel,lumières d’une boîte de nuit…procédure additive)….). L’addition des couleurs-rayonnements donne le blanc!
Les couleurs-rayonnements primaires sont le rouge,le bleu et le vert.
Ce sont ces couleurs-là que les pigments absorbent.
Le mélange des rayons est une addition des rayons… et de leur couleur.
Les couleurs-pigments primaires sont à mon sens le magenta ( pigment qui a absorbé le vert de la lumière blanche (LB) qui l’éclaire, et renvoie le magenta),le jaune ( pigment qui a absorbé le bleu), le cyan ( pigment qui a absorbé le rouge).
Le mélange des pigments est une addition des pigments …il y a addition des couleurs soustraites(= absorbées), il y a soustraction d’une somme:j(= LB-b) mélangé à c(= LB-r) = LB -( r+b).
Le mélange de tous les pigments aboutit à faire absorber (soustraire) la totalité de la lumière blanche qui y arrive: on voit du noir.
Les mélanges de pigment sont difficile à maîtriser, car le bleu -plus énergétique- est mieux absorbé.
Le mieux est de s’amuser: mélanger, et s’arrêter quand on a ce que l’on veut, sur la toile ( puisque le résultat dépend des couleurs voisines ).
Car la paresse est une qualité humaine, l’information initiale a intérêt à être la plus complète possible. Aussi pourrait-on ajouter ceci. L’oeil humain ( rétine) a des cônes de 3 types: ceux sensibles au rouge, au bleu et au vert.( tiens-tiens: les couleurs-rayons primaires). Et comment voit-on le jaune? pcq à la fois les cônes verts et rouges sont excités.Excités pendant le même temps? et bien non…. de là, les phénomènes rigolos de voir ce qui n’existe pas… comme vous le montrez si bien.
Merci de laisser la possibilité d’envoyer des commentaires.
Henri Sequeira
Bonjour Carine,
Merci pour toutes ces précisions qui viennent enrichir cet article, avec notamment le point sur les propriétés de l’oeil humain. Dans notre présentation, comme entendu dans le titre de l’article, nous parlons de la synthèse soustractive. Le rouge primaire est effectivement du Magenta, tel que l’on trouve dans les conditionnement pour les peintres et dans les kits de peinture pour enfant. Merci encore et Bonne suite à vous!
myriam metzmacher
Un grand merci pour votre article qui va m’aider a mieux me servir de la peinture.
lefeuvre
MERCI POUR VOTRE SITE QUI M A FAIT REVE PATRICIA
Henri Sequeira
Merci pour votre enthousiasme et Bienvenue dans le Jardin de Kiran! @+
VanessaV
Oh je ne l’avais pas vu cet article, très complet. Merci j’ai encore des pistes à étudier pour mon petit loup et son daltonisme.
Henri Sequeira
Salut Vanessa,
Cet article-là est plus orienté vers les éducateurs, mais nous espérons poursuivre dans la série avec des articles plus orientés vers les enfants! À très bientôt sur la toile!